Abstract
Seven sherds of ancestral (Woodland Period) Mi’kmaq pottery excavated from L’sitkuk Bear River (“LBR”; Borden number BdDk-1) and sediments from the Annapolis Basin, its tributaries, and elsewhere in southwestern Nova Scotia are chemically analyzed. The goal of this investigation is to (1) compositionally characterize these ceramic wares, and (2) identify the source of the raw materials used in their manufacture to confirm that these ceramic artifacts were produced near to where they were found. The results identified two compositional groupings of pottery and one outlier sample. One group (Group A) is enriched in diverse trace elements (notably the Rare Earth Elements and some high field-strength elements) that exploratory statistics (multidimensional scaling) indicate are geochemically linked to sand and the most Al-rich clays from the Annapolis Basin/Bear River area as well as disaggregated biotite granodiorite derived from Devonian plutons cropping out inland. Sherds with lower concentrations of these trace elements (Group B) are linked to clays along the Annapolis River, and are depleted in granodiorite constituents. The outlier has a composition similar to Group B sherds but contains some distinct temper grains (e.g., Mg-rich biotite). The trace element signature of LBR pottery is largely controlled by accessory minerals, notably phosphates such as monazite that originate at least in part in the granodiorite. The granodiorite temper grains in the potsherds more clearly link these ceramics to this area than the other materials used in their production. Although recognized as an important trade and meeting site with a continuous cultural sequence between ca. 2150 and ca. 950 B.P., the analytical data reported here suggest that LBR pottery, including the anomalous sample, were produced domestically, and that the ancestral Mi’kmaq potters were highly selective in choosing the raw materials they used to make their wares.
Résumé
Sept tessons de poteries ancestrales Mi’kmaq (de la période Sylvicole) excavées de L’sitkuk de Bear River ( « LBR »; numéro Borden BdDk-1) et des sédiments provenant du bassin de l’Annapolis, de ses affluents, et d’ailleurs dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, ont été soumis à des analyses chimiques dans le but de (1) caractériser chimiquement ces objets en céramiques, et (2) identifier la source des matières premières utilisées dans leur fabrication afin de confirmer que ces artefacts ont bien été produits à proximité du lieu où ils ont été trouvés. Les résultats ont permis d’identifier deux regroupements compositionnels de poterie et un échantillon anormal. Un groupe (le Groupe A) est riche en divers éléments-traces (notamment des éléments de terres rares et certains éléments à champ d’intensité élevé). Les résultats d’analyses multidimensionnelles (de la statistique exploratoire) montrent que ce groupe est géochimiquement apparenté aux sables et aux argiles les plus riches en aluminium de la zone du Bassin d’Annapolis/Bear River ainsi qu’aux granodiorites à biotite désagrégés, dérivés des plutons Dévoniens affleurants à l’intérieur des terres. Les tessons à faibles concentrations de ces éléments-traces (le groupe B) sont apparentés aux argiles provenant de la Rivière Annapolis, et sont épuisées en constituants granodioritiques. La composition de l’échantillon anormal est similaire à celle du Groupe B, à l’exception de la présence de certains grains distincts hautement caractérisés (grains de biotite riche en magnésium, par exemple). La signature en éléments-trace des poteries LBR est contrôlée en grande partie par les minéraux accessoires, en particulier les phosphates tels que la monazite provenant, en partie du moins, de la granodiorite. Les grains de granodiorite hautement caractérisés présents dans les tessons lient de façon plus certaine ces céramiques à cette zone de production, que les autres matériaux utilisés dans leur fabrication. Bien que le secteur soit reconnu comme un lieu important de commerce et d’assemblé avec une séquence culturelle continue entre ca. 2150 et ca. 950 B.P., les données analytiques présentés ici suggèrent que la poterie LBR, y compris l’échantillon anormal, ont été fabriqués dans le secteur, et que les potiers des terres ancestrales Mi’kmaq choisissaient avec une attention particulière, les matières premières qu’ils utilisaient pour fabriquer leurs objets.